Je n’avais aucune raison de refuser la
responsabilité de participer au gouvernement, pour appliquer Mon projet
de réforme du système éducatif, réforme que j’estime fondamentale pour la
modernisation de nos écoles, et pour éloigner notre jeunesse de l’esprit
fanatique dans lequel elle était formée jusque-là.
Mohamed Charfi
|
Le bilan ?
Témoignage de M° H.Neifer qui fut le conseiller du Ministre Charfi pour l'éducation islamique
Mohamed Charfi quitta le ministère, le
20 mai 1994, après avoir achevé la réforme ; mais il n’a pas pu suivre ses
résultats, puisque la première promotion de l’école de base devrait arriver au
niveau du diplôme, à la fin de l’année scolaire 1998_/99 ; leurs résultats donneraient les premiers indices sur
l’efficacité de la réforme et du nouveau système éducatif, et sur la qualité de
son produit.
Alors, quel bilan peut-on faire ?
Objectivement,
il n’est peut-être pas permis de faire un bilan de la réforme de 1991, car elle n’a pas vécu longtemps , en comparaison avec
la réforme de 1958 ; puisque, dès 2002, elle fut remplacée par une
nouvelle réforme, après avoir été en panne depuis le départ de Charfi et de son
équipe ; ainsi le rêve de concevoir
des programmes scolaires pour des génération s’est-il envolé , mais la réforme
Charfi a marqué l’histoire de l’école tunisienne.
1.
La réforme a introduit une nouvelle
dynamique et a donner une nouvelle poussée vers la modernité
Parmi les apports de la réforme de 1991 , c’est qu’elle a redonné un nouveau souffle au système
éducatif, qui a vécu une longue période d’hibernation, et pour certains une rétrogradation[1] durant les années soixante
-dix ; la nouvelle réforme partage certains choix arrêtés par la réformes
de 58 tels que la référence au modèle
sadikien , l’intérêt accordé à l’apprentissage des langues qui permet
l’ouverture sur les cultures et les civilisations d’autres peuples, et d’avoir
un accès direct aux découvertes scientifiques et techniques, tout en accordant à la langue nationale le
statut d’une langue d’enseignement et de culture au niveau de l’enseignement de
base .
2.
La loi de 1991 introduit des réformes de
fond
La loi de 91 s’est particulièrement distinguée
par l’introduction de réformes de fond, comme par exemple :
§ L’intégration du système éducatif
tunisien dans le système des droits universels de l’homme, et l’introduction
des concepts de citoyenneté, de démocratie, de la société civile fondée sur le
caractère indissociable des droits et des devoirs.
§ La priorité donnée à donner à l’enfant
tunisien une formation générale et équilibrée où l’intérêt accordé aux sciences,
aux humanités, à la technique et à la dextérité manuelle soit équivalent »,
et l’allongement de la durée de la formation généraliste,
en retardant l’orientation et la pré- spécialisation pour les deux dernières
années de l’enseignement secondaire.
§ La
poursuite de la mise en place de l’enseignement de base de neuf ans, en
tant que solution pour lutter contre le redoublement et l’abandon scolaire chez
les jeunes de moins de 16 ans ; cet enseignement devrait assurer à tous
les jeunes un bagage et une formation qui les protègeraient du risque d’un
retour à l’analphabétisme, et qui les préparent à rejoindre l’enseignement
secondaire , la formation professionnelle, ou à s’intégrer directement
dans la vie économique.
§ L’unification de la structure de
l’enseignement : désormais, le système comporte une voie unique
(enseignement de base menant au DFEB et enseignement secondaire menant au
baccalauréat), reprenant ainsi une vieille recommandation de la commission de
1967 et une partie de la réforme de Ben Salah.
§ La réforme a enfin fait de la formation
initiale et la formation continue des
enseignants de l’école primaire une
composante essentielle de sa stratégie, pour faire face aux exigences des
nouveaux programmes qui avaient intégré de nouveaux concepts et de nouveaux
savoirs, ainsi que de nouvelles approches
pédagogiques ; pour les enseignants du second cycle de
l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire, rien n’a été prévu pour
la formation initiale, ( à part l’institution d’une maitrise en éduction
civique et l’encouragement des professeurs à préparer l’agrégation en
augmentant substantiellement leur indemnité pédagogique) ; au contraire,
c’est à cette époque qu’on décida de fermer les écoles normales supérieures,
sans prévoir d’alternatives pour la formation initiale des professeurs ; ce fut, à notre avis,
l’une des grandes erreurs de cette période ; Charfi le reconnait lui- même
en rappelant que « Les réformes ( qu’il a entreprises ) comportaient trois volets : le contenu des
programmes, celui des manuels scolaires et la formation des enseignants -
dernier point sur lequel je n’ai pas pu aller jusqu’au bout parce que cette
entreprise exige beaucoup de temps. Il faut que, dans ce domaine, l’Etat ait du
souffle. »[2]
3.
Les pour et les contres
La réforme de 1991 a suscité, peut-être,
autant de supporters et d’admirateurs que d’adversaires, en raison des
orientations et des choix politiques et sociétaux et de sa gestion
administrative et politique de la réforme.
a.
Les choix politiques et sociétaux du
ministre rencontrent l’opposition des islamistes
Le ministre Mohamed Charfi était connu par ses positions hostiles, (
critiques), vis-à-vis de la mouvance islamique, et par son
appartenance à la gauche tunisienne, au cours des années soixante (mouvement perspective),
et pour son engagement pour la défense des droits de l’homme ; il présida
la ligue tunisienne des droits de l’homme, avant d’être appelé au gouvernement ;
d’ailleurs, c’est peut-être pour toutes
ces raisons qu’il fut choisi pour diriger le ministère de l’éducation.
Certains n’ont pas manqué de prétendre
que Mohamed Charfi était chargé « d’une mission précise, il doit porter
dans le champ culturel la lutte encore feutrée, qui oppose le nouveau régime aux militants islamistes »,[3] et de remettre le système
éducatif sur la voie de la modernité après
les dérives des années quatre- vingt, au
cours desquelles « où pour faire face à l’agitation de gauche ( Mohamed
Mzali ) s’est , pendant plus de dix ans, d’abord en tant que ministre de
l’éducation, puis en tant que premier ministre, rapproché des islamistes, et a
mis en place un enseignement qui porte l’accent, à partir du second cycle du
secondaire, sur les sciences, et néglige totalement la culture générale et la
philosophie. »[4]
Charfi
revient sur ce contexte, dans une entrevue en 2006, affirmant que « certains
de ces enseignants ( les diplômés de la grande mosquée Az- zaituna ) avaient
accepté de mauvaise grâce les réformes introduites par Bourguiba, et avaient,
petit à petit, grignoté des positions, changé un peu les conceptions, influencé
l’évolution des programmes et des manuels scolaires dans le sens de la fidélité
nécessaire à l’islam, compris à la manière traditionnelle. Et puis le mouvement
islamiste a commencé, notamment au lendemain de la révolution iranienne, à se
développer et il a investi principalement le secteur de l’enseignement. On a
certainement manqué de vigilance. Dès lors, à la fin des années 80, nous
vivions une grave contradiction avec une société et un Etat qui se modernisent
et un enseignement tourné vers la tradition. De ce fait la jeunesse était de
plus en plus désorientée. L’ensemble des réformes tunisiennes était donc
gravement menacé. Mon rôle, comme ministre de l’Éducation, a été de redresser
la barre. Je pense que le rôle de l’école est de favoriser l’intégration du
futur citoyen dans la société. Donc, si on pratique un islam suivant une
interprétation moderne, c’est cette modernité qu’il faut expliquer à l’élève au
lieu de le former dans la fidélité à ce qui est ancien et dépassé. »[5]
Le ministre a annoncé ses intentions « dès
la rentrée 1989 ; il entreprend refonte des manuels de l’instruction
religieuse, et une révision de ses programmes, pour en extirper les questions
et les recommandations qui sont en conflit avec institutions civiles. »
Les islamistes, et surtout le MTI, se
sont opposés à cette politique qu’ils considèrent contre l’islam , et qui va
affaiblir le rôle de l’éducation religieuse ; ils ont même appelé à sa
démission, dans un communiqué, le 5 octobre 1989, dans lequel le secrétaire
général Abdelfattah Mourou dénonce :
« la guerre contre l’islam et ses valeurs , que Mohamed Charfi a menée,
depuis le début de cette année scolaire, et qui consacre l’aliénation de la
société tunisienne , la perte de ses valeurs religieuses et sa laïcisation. » [6]
Encourageant les professeurs de
l’éducation religieuse à protester contre la décision qui leur a enlevé la
possibilité d’enseigner l’instruction civique, en plus de l’instruction
religieuse, et provoquant des mouvements de contestation et de protestation
« dans la plupart des facultés, à l'appel relayé par l'Union
générale tunisienne des étudiants (UGTE, syndicat étudiant islamiste). Les
mobilisations demeurent dans la plupart des facultés, dans une large mesure,
confinées dans les rangs islamistes. »[7]
« Charfi commentera, plus tard, cet épisode en ces termes
largement euphémismes : Entre 1989 et 1992, sur la base des mêmes mots d'ordre,
et avec des slogans similaires, ils [les islamistes] ont entretenu une
agitation très violente dans l'université tunisienne, et essayé d'entraîner les
lycéens dans une tentative de véritable insurrection. Ce qui a provoqué de la
part des autorités une réaction ferme, pour éviter une évolution comparable à
celle que l'Algérie a connue, et connaît encore (Charfi, 1998). »[8]
Annexe : Témoignage de Mohamed Charfi
En 2002 Charfi revient sur ces
évènements
« au cours des années de 1988 à
1991 , la liberté de presse était totale… le 2 avril 1989 , les islamistes
ont participé en toute liberté aux élections législatives… on s’acheminait
vers la reconnaissance de leur parti En Nahdha à coté de plusieurs partis
d’opposition, la Tunisie était en train de se démocratiser , après les
élections , le nouveaux gouvernement a entamé une réforme du système éducatif
, les écoles primaires et secondaires … allaient être réformées dans un
esprit moderne… cette réforme a provoqué dans les rang des islamistes une
réaction d’affolement , la réforme annoncée et entamée allait «
assécher les sources » de l’islamisme pour reprendre leurs
expressions , n’ayant pas réussi a bloqué cette réforme , ils ont réagi en
créant pendant trois années universitaire ( 1989/1992) un climat de terreur
épouvantable au sein des universités , des établissements scolaires
secondaires et même de certaines écoles primaires , Finalement , suite à
l’occupation violente de plusieurs facultés dont des facultés des sciences
qui comportent des laboratoires de physique et de chimie avec des produits
explosifs et inflammables , les autorités , craignant que cette agitation ne
s’étende à la rue se sont décidés à faire intervenir la police , il s’en est
suivi un affrontement avec son cortège de victimes , d’arrestations
d’emprisonnement et de procès… la pente de la répression est glissante , l’expérience
démocratique en cours a été stoppée , les islamistes ont aussi provoqué la
fin du printemps tunisien … »
Mohamed Charfi, communication présentée au 75ème
anniversaire de l’union internationale des avocats, juin 2002, in site
perspectives tunisiennes
|
b.
La mobilisation des intellectuels démocrates
et de gauche pour soutenir le ministre Mohamed Charfi
Face à la campagne de diabolisation et
de dénigrement, , « quasiment toute les forces de l’opposition
démocratique se mobilise et s’insurge, et prend la défense de son ministre » écrivait S .Khiari[9], Mohamed Charfi, en relatant cet épisode, évoqua le soutien des forces libérales ,
progressistes qu’elles lui ont exprimé dans ces termes : « à leur
communiqué du 2 octobre 1989, …, où ils faisaient de moi un diable et
réclamaient ma démission, les intellectuels et démocrates ont répondu par une
pétition de soutien à ma réforme qui a pour la première fois, regroupé 1000
signatures. »[10]
c.
les barons du parti au pouvoir ni pour ni contre
Le ministre Charfi a rencontré aussi la
méfiance des barons du parti au pouvoir, le RCD, qui ne l’avaient pas bien
accueilli, à cause de son passé d’ancien perspectiviste, surtout qu’il est
resté fidèle à ses principes, et a conservé les mêmes positions, et s’était
abstenu de se joindre au parti comme plusieurs anciens opposants devenus
ministres. Les barons du parti étaient aussi agacés par l’insistance de Charfi
à se référer, en parlant de la réforme éducative, au pacte national, alors que
ces derniers veulent se référer aux motions et aux décisions du dernier congrès du parti (congrès du salut,
29-31juillet 1988).
4.
Les dérives de la réforme
a.
la gestion de la réforme avait
marginalisé l’administration et le corps de l’inspection pédagogique
En faisant appel à une équipe de
conseillers, venus tous de l’enseignement supérieur, et en confiant la
présidence des commissions nationales sectorielles à des professeurs
universitaires, les cadres de l’administration centrale ( directeurs
généraux, directeurs, sous directeurs et
autres chefs de service), et le corps des inspecteurs se trouvaient marginalisés ;
car, petit à petit , le conseiller s’est mu en premier décideur et en donneur
d’ordre : ( présidant les réunions des inspecteurs de sa spécialité, choisissant leur date et leur ordre de jours,
nommant les membres des différentes commissions , certains s’imposaient comme les
responsables scientifiques de la collection des manuels scolaires, affichant leur nom sur les nouveaux manuels avec
l’accord des auteurs eux mêmes …) Rien
ne se décide, ni se fait, sans l’accord du conseiller, et sans son aval.
Les hauts cadres de l’administration se
voient réduits au rang de secrétaires, ou même au rang de simples agents
d’exécution ; certains, qui n’ont pas accepté cet état de fait, ont choisi
de partir ; d’autres avaient été transférés vers des services secondaires ;
l’ambiance est devenue très tendue ; le corps des inspecteurs est divisé : les favoris du conseiller et les
autres.
b.
La réforme a engendré des programmes et
des manuels encyclopédiques
S’il est indiscutable que la
participation massive (volontaire et bénévole) des universitaires a beaucoup
donné à la réforme de 1991, elle été à l’origine d’une dérive vers l’encyclopédisme ;
« chaque spécialiste voulaient intégrer sa spécialité dans les programmes
scolaires, ce qui a donné des programmes très ambitieux et trop chargés, et des
manuels riches d’informations, mais pédagogiquement inutilisables par les
élèves, surtout au niveau de l’enseignement secondaire, et même par les professeurs »[11].
SUITE ET FIN, pour revenir aux CHAPITRES
précédents – Cliquer sur les liens ci-dessous :
Hédi Bouhouch et Mongi Akrout
Tunis le 30 octobre 2014
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L’histoire des
réformes scolaires en Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes
des années soixante- dix et le début des années quatre-vingt ( partie 1)
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/02/lhistoire-des-reformes-scolaires-en.html
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 2)
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 3)
L’histoire des réformes scolaires en
Tunisie depuis l’indépendance : CHAPITRE 4 : Les réformes des années soixante-
dix et le début des années quatre-vingt ( partie 4)
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l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 1
Les réformes scolaires depuis
l’indépendance : Les commissions permanentes : orientations et recommandations
Partie 2
Les grandes orientations pour la
réforme du système éducatif tunisien, janvier 1988
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/03/les-grandes-orientations-pour-la.html
L’enseignement tunisien entre le
présent et l’avenir » par Abou al Kacem Mohamed Kerrou
http://bouhouchakrout.blogspot.com/2016/04/lenseignement-tunisien-entre-le-present.html
[1]
« La
mise en œuvre de la stratégie de
Charfi part de l’analyse …que les
politiques éducatives mise en œuvre pendant les années 70 , en cherchant à
combattre le marxisme , ont favorisé la propagation des idées islamistes »
[3] François Siino : Science et pouvoir dans la Tunisie
contemporaine p 272 273- édition Khartala-IREMAM
[4] Chroniques tunisiennes ,
Annuaire de l’Afrique du nord , 1989, P 690, cité par Siino .F , opt cité
[5] Tunisie , Expériences et réflexions sur la modernisation :
Entretien avec Mohamed Charfi , Propos recueillis par Héloïse Kolebka. mensuel
L’Histoire n° 289, Spécial laïcité
Partie III
,2006
http://www.mediterraneas.org/article.php3?id_article=444
[6] François Siino : Science et pouvoir dans la Tunisie
contemporaine p 272 273 EDITION
Khartala-IREMAM
édition Khartala
et Olfa
Lamloum : Tunisie : quelle transition democratique ? ( l’auteur cite CHARFI M., 1998, Islam et
liberté. Le malentendu historique, Paris, Albin Michel. )
[8] Olfa Lamloum : Tunisie : quelle transition
démocratique ? (L’auteur cite CHARFI M.,
1998, Islam et liberté. Le malentendu historique, Paris, Albin Michel. )
[10] Mohamed Charfi répond
en direct à des questions des participants au forum politique de Perspectives
Tunisiennes
[11] Extraits d’un rapport rédigé par
M.Akrout , rapporteur général de la commission sectorielle des sciences
humaines et envoyé au Ministre.
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